lundi 21 novembre 2016

#Jour 5 avec Sandra d'Habitudes Santé

Comme c'est difficile pour moi ce #jour5...

Pour résumer, Sandra nous y parler de "manger ses émotions".
Oui, oui, la spécialité pour laquelle je serais championne olympique si une telle épreuve existait.

Son exercice du jour est le suivant : 

1) Explorer son comportement alimentaire pendant 1 semaine

2) Identifier ce qui déclenche votre envie de manger (ex. dispute avec votre conjoint)

3) Identifier les émotions, les sentiments, les ressentis (ex. colère) 

4) Avez-vous mangé ? Si oui, quelle autre réponse pourriez-vous avoir eu ? Comment pourriez-vous agir autrement ? (ex. j'ai pris quelques minutes pour méditer et respirer, puis j'ai discuté avec mon conjoint sur nos torts et sur quelle façon pourrions-nous résoudre la situation de façon convenable pour les deux) 

Je veux être honnête ici alors, je vais vous avouer comme cet exercice me renvoie à mes failles, mes faiblesses et mes échecs. Après coup, je réalise chaque fois qu'il aurait suffit que je sorte m'aérer, que je me fasse un bol de thé, que je m'occupe l'esprit pour ne pas craquer.
Je suis tellement faible parfois.
J'ai perdu 60 kilos et je n'y crois même pas tellement je suis capable de faire foirer un mois sans souci alimentaire juste pour un paquet de biscuits ou du saucisson.

Jeudi, j'ai une soirée chic avec le boulot. J'ai été mal tout le weekend mais, j'ai tenu bon. J'ai occupé mes mains pour ne pas penser à cette angoisse de ne pas savoir comment m'habiller, de paraître trop banlieusarde face à ces gens chics... J'ai fait du crochet tout le weekend, du rangement, du tri et à manger. Et je n'ai presque pas craquer. Ce qui m'ennuie, c'est le "presque"... Mais, je préfère me dire que ce "presque" représente l'espoir, j'ai réussi à ne pas m'engouffrer dans l'anarchie alimentaire. Et je ne me suis pas cachée, j'ai mangé devant ma moitié et ça, c'est un pas de géant pour moi...

Chaque jour, je me demande mais pourquoi est-ce que c'est si dur ? 
Pourquoi est-ce que je ne suis pas comme les gens autours de moi ?
Est-ce qu'un jour, je saurais manger sans rien calculer ?
Alors depuis hier,je cherche simplement à ne pas grignoter, ne pas me gaver et me faire plaisir. Si je n'ai plus faim. Je m'arrête. Si j'ai faim, j'attends un petit peu et je me penche sur ma sensation de faim. Si je n'ai pas faim, je ne me force pas. La nature est bien faite, la faim viendra plus tard et manger sera donc un plaisir.
Et surtout je me détends.

Comme j'aimerais avoir autours de moi des gens connaissant l'hyperphagie pour me sentir moins seule.

Sephora

PS : Pour le dessin, j'ai un doute, c'est Diglee, non ?

  

#Jour 4 avec Sandra d'Habitudes Santé

Je vous promets que mes petits articles ne sont pas sponsorisés par Sandra, elle ne sait même pas que j'écris...

Pour le 4e jour de ce coaching, elle nous invite à se concentrer sur la satiété.Nous avons tous dépasser nos limites un jour. Pathologie écartée, c'est important de savoir s'arrêter.

Le souci c'est qu'avec les régimes, on nous formate. On nous apprend à nous forcer le matin pour le petit-déjeuner, on nous bombarde de théories aberrantes que, nous pauvres pommes, on avale sans rechigner. Je me sens idiote d'avoir pu croire à tant de bêtises, d'avoir user tellement d'espoir...

Bref, sur les conseils avisés d'une Sandra pleine de bienveillance, je vais reprendre un vrai carnet alimentaire, noter les sensations et les émotions. C'est important et surtout je vais me détendre.
Mon corps instinctivement sait ce dont il a besoin. Lorsque je suis détendue, spontanément, je cuisine à l'envie, à l'instinct, je ne me gave pas et surtout pas de grignotages en cachette. Rien ! 
Je dois apprendre à faire confiance à mon corps chéri.

Alors, j'espère que vous ferez comme moi ! 

Sephora

#Jour3 avec Sandra d'Habitudes Santé

Pour cette 3e séance de coaching, Sandra nous emmène sur un terrain qui est pour moi très dangereux. Les craquages... On ne parle évidemment pas ici de la gourmandise qu'on s'accord de temps en temps, non non, le bon gros craquage en règle.

Je suis une ancienne hyperphage. Parfois même, je crois que ça pourrait revenir aussi fort qu'avant. Alors je suis soit toujours dans le contrôle total, soit je perds pied... Un exercice m'a ouvert les yeux, je vais vous en parler avant de vous donner le résultat du #Jour3 avec Sandra.
Je suivais un plan alimentaire plutôt pas mal, j'étais ado ou jeune femme, je ne sais plus. J'y allais en cachette, j'avais tellement honte... Pas honte d'être grosse, ça ne m'a jamais dérangée, j'avais honte de manger. Que ce soit une salade de fruits, du poisson grillé ou un burger. J'avais cette horrible sensation qui me donnait l'impression que quoique je mange, je serais jugée... 
En fait, non, hein, les gens s'en foutent royalement mais, j'ai eu du mal à le comprendre.
La diet qui me suivait m'a proposé un exercice déroutant. Elle m'a dit "Je veux savoir ce que tu manges vraiment"... Elle avait vu clair dans mon jeu, elle a senti de suite ou alors c'est lorsque j'ai dit "j'ai toujours été gourmande, enfant, je volais de l'argent pour manger la nuit un paquet entier de bonbon". Je ne prenais pas les meilleurs, je prenais ceux où il y en avait le plus dans le paquet...
Bref, je devais le faire sur une semaine, je ne l'ai fait que sur un weekend car, plus je notais, plus je me dégoûtais. J'ai encore la liste sur moi : 
- 2 pots 750 gr de Nutella
- 1 kilos de M&M's
- 4 paquets de granola
- 1 lot de 8 perles de lait
- 2 boites de Pringles
- 1 pot de rillettes de Poulet 
- 1 sachet de chips
- 1 paquet de Haribo world mix
- 1 paquet de Krema
Et je dois avouer aujourd'hui que je n'ai pas osé tout noté. Du réveil le samedi au dimanche soir, je n'avais fait que manger et j'avais adoré ça. Cette époque était remplie que d'un rêve. Quitter le domicile des parents et ne me nourrir que de cochonneries...

Elle a posé des mots sur mes souffrances : l'hyperphagie. Que je sois heureuse, malheureuse, occupée, en train de glander ou en cours, je devais manger tout le temps. Je manger absolument tout le temps. Mon corps n'avait aucun répit. Aucun ! 
J'ai ainsi découvert que je mangeais absolument toute mes émotions. Vraiment toute. 

J'ai mis encore bien dix ans avant de m'en sortir et aujourd'hui les rechutes sont très rares.  J'ai été suivie et je le suis toujours. Maintenant, je contrôle beaucoup trop et le fait d'avoir encore des kilos en trop (que j'adore hein) ça me met mal à l'aise de manger devant les gens... Je dois apprendre à lâcher du lest.

Je ne sais pas juste me faire plaisir, je vais toujours dans l'excès. 

Voici l'exercice 3 : 

#EXERCICE3 

1) Faites une liste des aliments que vous aimez manger 

2) 
Identifiez les fameux « interdits », donc ceux que vous ne vous autorisez pas à manger

3) 
Donnez-vous la permission de manger un des aliments interdits et allez en acheter. Plutôt que le dévorer sans savourer le plaisir qu'il vous provoque, prenez le temps de le manger lentement en appréciant intensément le moment. 

4) Évaluez si en prenant le temps de le déguster, il vous provoque réellement le plaisir que vous imaginiez avant ou si c'était un fantasme.

5) S'il vous provoque réellement du plaisir, alors autorisez-vous à en avoir chez vous. Et vous pouvez commencer à vous dire : « Je n'ai pas besoin de me jeter dessus, car je peux en avoir quand j'en ai réellement faim et que je souhaite me faire plaisir en l'appréciant » 

Soyez sûr d'en avoir chez vous, pour ne pas ressentir le sentiment du manque ou de la privation.  
(note : au début cet exercice peut être difficile, mais avec le temps vous allez vraiment ressentir les effets de la non-restriction ! 😉 )  

C'est si difficile pour moi, je suis incapable d'avoir du stock. Je le mange de suite alors, je m'interdis d'en avoir sinon, ça ne passe pas l'heure. Mais, je promets que lors des prochaines courses, je vais acheter une boîte de chocolat et n'en prendras QUE lorsque cela sera plaisant et agréable. Pas juste pour me remplir de ça...

A vous ! 

Sephora 

vendredi 18 novembre 2016

#jour2 avec Sandra du site Habitudes Santé !

Voici le lien avec son article du jour que je trouve encore une fois criant de justesse... Stop aux craquages

Elle a raison, tellement raison, ça ne sert à rien de se priver de tout pour derrière craquer et de même, cela ne veut pas non plus dire que l'on peut manger absolument n'importe quoi, n'importe comment. Mais, dans l'absolu, c'est une vérité : rien n'est interdit... Deux cuillères de Nutella le matin ne rendent pas obèse, le pot entier trois fois la semaine oui. Tout est question de raison et de plaisir ! 

Alors, je me suis prise au jeu et j'ai répondu à ses questions : 

1) Quelles sont les premières choses qui vous viennent en tête ? Quelles émotions ? Il y a-t-il un coup de stress ?
2) Que feriez-vous en sachant que vous pouvez passer plusieurs jours sans eau ? (douche, vaisselle, laver du linge, remplir des bouteilles, acheter des bidons…etc. ?)
3) Est-ce que pendant la coupure vous penserez plus à l’eau que d’habitude ou est-ce que vous n’y penseriez pas du tout ?
4) Seriez vous préoccupez sur la date du retour de l’eau ?
5) Votre niveau de soif, change-t-il ?
Et au début, je me suis dit oh mais je ne stresserais pas moi, je pourrais m'arranger. En fait, non... Je survivrais oui mais, je ne me sentirais pas à l'aise le matin pour me préparer, le soir pour me relaxer sous la douche (sans eau courante c'est dur dur), pour cuisiner, pour passer un coup sur la table et je penserais beaucoup beaucoup à ça et j'aurais soif. Dieu merci, nous avons l'eau en bouteille ! 

Sinon, hier, je suis aller au cinéma et j'ai vu Les animaux fantastiques. J'ai adoré, je ne suis pas objective je sais mais, je suis tellement fan de Norbert Dragonneau...

Une petite photo parce que je suis une vilaine troll... Ceux qui ont vu le film comprendront ! 

Sephora Jones


jeudi 17 novembre 2016

Quand le destin te donne un coup de pouce...

Hier, je vous publiais mes commandements et ce matin, je reçois un email de Sandra Machado. J'aurais tant de bonnes choses à dire sur elle que ça prendrait des milliers d'articles. Pour vous la faire courte, elle prône le non-régime, le plaisir, la santé. Avec elle, pas de privation, pas de terrible sensation de faim, uniquement retrouver le mécanisme des repas de manière naturelle afin de sentir la satiété naturellement et manger avec plaisir ce dont notre corps a besoin. Son blog qui est d'intérêt public est là : Habitudes Santé

Mon problème à moi maintenant que j'ai perdu mon poids n'est pas de combattre la peur de regrossir mais, c'est de vivre la stabilisation sereinement. Comment quitter ce sentiment de culpabilité lorsqu'on mange une douceur ? J'en suis à un point où mettre du fromage ou un peu de crème dans mon potage me rend nerveuse. STOP ! STOP ! Et Sandra a les mots, le sourire et la bienveillance pour nous remettre les idées en place. Sans jamais juger.
C'est son métier d'accompagner les hommes et les femmes comme moi. Son but n'est pas de nous affamer pour nous faire perdre 20 kilos en deux mois. Elle nous fait manger au contraire, nous encourage à prendre soin de notre mental et notre apparence et d'un coup, l'évidence nous frappe : en se sentant bien et en mangeant tout à fait normalement, le poids descend...

Ici, publiquement, je tiens à la remercier chaleureusement et du fond de mon cœur... Elle a été là pour moi, elle a pris du temps pour moi, elle a su trouver les mots, me lire et rebondir à mes propos avec bienveillance et ce n'est que très récemment que j'ai réalisé qu'elle l'avait fait sans jamais rien demander. Elle a lancé un programme auquel pour l'instant je n'ai pas pu adhérer mais, avec l'argent que je mets de côté, je vais me l'offrir. Ce sera un cadeau de mariage à moi-même ! 

Hier, en publiant mes commandements, j'avais dans l'idée de commencer lundi, un journal de bord pour justement m'empêcher de culpabiliser parce que je mange du beurre sur mon pain le matin ou parfois du Nutella, ou que je fais un cake moelleux au citron et que j'en mange deux parts au goûter ou parce que j'ai mis une cuillère de crème de ma soupe de courgettes.

Oui, j'en suis à ce point. Je me sens coupable d'ajouter une cuillère de crème (4% matière grasse en plus...) à ma soupe... Il faut que ça cesse car, cela engendre un sentiment d'échec en moi qui ne me mène qu'à des craquages beaucoup plus nocifs. Je ne veux plus de ça alors, en trouvant dans mes mail, le lien menant à  #jour1, j'ai cliqué et commenté, c'était trop bon de lire ça et d'avoir une fenêtre de liberté pour s'exprimer sur le sujet. 

Elle a raison Sandra dans son article de nous pousser à imaginer une vie sans problème relationnel avec la nourriture. Franchement, rien que de l'écrire, je trouve ça ridicule. On ne devrait pas avoir de problème relationnel avec une cuillère de crème, de même que la nourriture ne devrait pas nous servir à panser nos maux... C'est difficile d'arrêter de faire taire les émotions négatives à coup de M&M's, biscuits ou confiseries mais, ce n'est pas impossible. J'ai parcouru un chemin absolument considérable, je suis à la fin de ce chemin et je ne comprends pas pourquoi encore parfois, je replonge dans ce mécanisme destructeur mais, aujourd'hui, avec ces quelques minutes au calme à imaginer le bonheur de vivre une alimentation avec l'esprit léger, je n'ai plus envie de replonger. Le morceau de chocolat, je veux le manger avec plaisir, la tête haute et sans aucune culpabilité. 

Ce #jour1 fait tellement écho à mon premier commandement que j'ai envie d'écrire : 

#jour1 = #légèreté ! 


Sephora Jones

D'un jour à l'autre...

Hier ou avant hier, je ne me souviens plus tellement bien (je n'ai aucune notion de temps), j'étais à bout de nerfs et d'avoir écrit comme ça sur le blog, ça m'a fait un bien fou. Les mots de mon amoureux ont été très doux aussi et aujourd'hui, je suis à nouveau heureuse et confiante ! 

C'est très étonnant cette capacité que j'ai de ne pas sombrer, je n'ai pas le temps de ruminer, mon cerveau m'en empêche alors, je prends ça comme une bénédiction. Une amie qui me fait du bien m'aide à me sentir plus féminine, elle ne se rend pas compte de l'influence qu'elle a depuis qu'on se connait. C'est une poupée très coquette, toujours mise en valeur et j'ai envie de l'imiter ! (C'est la première lectrice de ce blog et le sien est là => https://tagzya.wordpress.com). Les bonnes résolutions pleuvent aujourd'hui, j'ai envie d'avancer et de dévorer la vie...

Demain, je vais au cinéma avec mon Amoureux, voir Les Animaux Fantastiques... Des années que je rêve d'un film sur Norbert et le voici ! Hourra ! J'aurais des bonbons dans un petit sachet en plastique fin (silencieux, je pense aux autres spectateurs moi) et dès vendredi, avec mon chéri, on ne suivra ni régime, ni plan alimentaire, ni turc de gourou vegan ou healthy, on ne suivra qu'une règle : zéro grignotage.
Et du coup, je vais refaire un goûter comme je faisais avant. Un vrai moment avec mon thé, et quelque chose à manger. Ce petit rituel était très réconfortant pour moi et je l'ai arrêté justement parce que c'était "réconfortant" et que je ne voulais plus me réconforter avec la nourriture et au final, je dérive, je grignote, je stress. Alors, on va s'y remettre simplement sans aucune pression. On fera attention à ne pas trop salé (mes mollets me diront merci), je vais continuer le sport avec ma collègue le midi, je vais réduire mais pas supprimer le gras et surtout le varier et enfin, règle absolue : LE PLAISIR ! 

Je refuse de tomber dans cette dictature healthy qui sort partout aujourd'hui. Je veux manger mieux oui, je veux sauver les animaux tout mignons, bien sûr ! Mais, ce n'est pas dans ma nature d'être vegan. Par contre, au quotidien : ma viande vient de chez mes voisins, les œufs aussi, et la majorité de mes cosmétiques viennent de la ferme aux ânes du coin. Nos jus de fruits sont du verger à 20 km de la maison et j'ai une vie assez saine et écolo en général, pas d'antibio ou antidouleur, le vin est aussi de chez nous et je coupe l'eau sous ma douche. Mais pardon, je ne suis pas parfaite et pas prête à racheter la conscience de l'humanité en dépensant des fortunes pour acheter des produits bio/vegan (le pain par exemple) quand ma farine vient du champs des copains (pas bio) et que je le fais chez moi... Pardon mais, je suis fauchée ! Je fais avec mes moyens et je m'en porte bien ! 
Parce que je les vois les vegan acheter du beurre de cacahuète skippy parce que Weight Watcher a lancé cette mode que le skippy est moins calorique que le beurre.
Hmmm prenons juste trois secondes de réflexion. Le skippy c'est sur SUCRE et pleins de GRAS + le gras naturel et les bons minéraux des cacahuètes et on en met plus que le beurre. Les copines Vegan premièrement : ne confondez pas l'ami skippy avec la pâte arachide. Oui c'est moins bon mais, c'est healthy. Et deuxièmement, les cacahuètes c'est bon, mais c'est rarement bio... Pour les faire pousser, en Asie notamment mais aux USA surtout, on bourre le sol d'engrais pour virer les maladies et les adorables mulots, musaraigne et autres adorables bêbêtes très utiles à l'écosystème... Alors Vegan ou non, je préfère prendre mon beurre le matin parce que la vache elle souffre si on la traie pas et aller voir chez le copain qui donne le lait, ses vaches, elles ont la belle vie ! 

Je refuse d'entrer dans les polémiques, on est comme on est et on suit notre vie comme on l'entend. ce qui est agaçant c'est ce prosélytisme qui accompagne les vidéos, articles, etc... Quand on est une fille normale comme moi qui veut juste se sentir bien, je vous assure qu'on se sent coupable de tartiner son pain (pas bio) avec son beurre (pas vegan) le matin...

Donc du coup, je vais essayer de poster régulièrement ici des recettes, des menus aussi car, avec un regard extérieur quelqu'un pourra m'aider à améliorer les recettes et l'équilibre, n'hésitez pas ! 

Et pour illustrer ce petit article écrit un peu à l'arrache, je vous mets une photo de chaton déguisé en chauve-souris, ça réunit mes deux animaux favoris (il manque juste la chouette) et ça adoucit les cœurs...


Sephora Jones

mercredi 16 novembre 2016

Mes 10 commandements...

C'est une petite liste que j'ai dans mon journal alimentaire, dans mon agenda et affiché au bureau. Peut-être que ça peut vous servir aussi ! 

Je compte écrire un article par thème, si ça vous dit...

1 -      Ta légèreté (d’esprit), tu retrouveras,

2 -      La pression des médias, tu ignoreras,

3 -      Avec tes fringues, tu t’amuseras,

4 -      D'absolument tout, tu mangeras,

5 -      Dans ta cuisine, tu retourneras,

6 -      En cachette, tu ne mangeras pas,

7 -      De tes jambes, tu te serviras,

8 -      Des idées fausses, tu l’éloigneras,

9 -      Avec bienveillance, tu te regarderas,

10 -   Ton plus beau sourire sur ton visage, tu te grefferas.



lundi 14 novembre 2016

Mon cerveau et moi...

Je ne suis pas idiote mais, y a des fois, il faudrait que je me le tatoue pour y croire. Je suis narcoleptique et avec le bonheur de dormir sans m'en rendre compte, j'ai aussi quelques symptômes associés. Ici un lien qui détaille la majorité de ce que je vis quotidiennement.

Je n'ai jamais bégayer et pourtant je butte sur les mots, je me trompe sans me rendre compte et si le stress s'en mêle, pfiou mon corps dit stop. Je perds connaissance ou j'en suis à la limite. J'ai des accès de sommeil terribles. Parfois, je suis en train de rédiger un email et je me réveil 10 minutes plus tard ou plus, parfois c'est moins. Je dors très bien la nuit. Je m'endors en un éclair. Le réveil est difficile peu importe le nombre d'heures que je dors. On m'avait dit qu'un amaigrissement aiderait pour la fertilité et pour le sommeil. La fertilité revient et je suis moins "malade" c'est vrai mais depuis quelques temps, je me sens replonger. C'est si angoissant...
Je sens bien que je n'ai pas "toute ma tête". 
Je sens bien le regard des gens sur moi, au travail, notamment. Où je passe pour celle qui n'a pas de tête, qui n'est attentive, qui est dans la lune... Et si, au début, les gens le prennent avec sourire, ça devient vite pesant pour eux. J'en ai conscience ! 
Et cette situation est encore plus angoissante pour moi. C'est terrible.

J'ai l'impression que personne ne peut comprendre. 
J'ai l'impression que l'on prend plutôt ça pour un manque de volonté ou même parfois pour de la bêtise pure et simple.
Je sais bien que je ne suis pas idiote, je le sais mais, souvent, je me sens bête. 
Et j'en pleure. Je suis au bureau et depuis plus de deux heures, je suis inconsolable tout ça parce que j'ai confondu sans m'en rendre compte deux références d'articles dans une commande. Ça a été vu à temps par ma collègue, j'ai modifié et basta, sauf que je ne peux pas m'empêcher de me maudir. Depuis quelques jours, je travaille sur moi, sur ma concentration, pour ne pas faire d'erreur. Et là, je le prends en pleine face.

C'est tellement dur de vivre avec une maladie totalement invisible et méconnue. Non, je ne suis pas "fatiguée de naissance" ou "fatiguée à rien faire". Je suis quelqu'un de dynamique, de souriant, d'amical mais, je n'en peux plus, je suis épuisée moralement d'être seule dans ce cas, de voir ces regards "mais oui c'est ça" quand je dis que je fais de mon mieux. 

J'essaie de me détendre mais, je suis encore en CDD, je me donne pour ce boulot et je n'ai aucune idée de l'issue de ce contrat. On me dit "mais siiiii ton CDI tu vas l'avoir" sauf que bon... Moi tant que je n'ai pas signé, hein, je ne serai pas soulagée. Ajoutez donc à cette incertitude beaucoup d'heures de travail, un mariage à préparer et un bébé qui n'arrive toujours pas, je m'étonne parfois d'être encore debout.

Je ne suis pas Wonder Woman, je me le fais croire mais là, je ne sais pas si mes hormones parlent ou non mais, j'en ai assez de passer pour celle qui ne fait pas assez d'effort pour être attentive et celle qui ne sait pas faire d'enfant...

J'ai trouvé ça sur Instagram ce matin, c'est tellement vrai. A tout ça, ajoutez donc tout le pack "symptômes de narcolepsie" et vous comprendrez qu'aujourd'hui, je n'ai ni appêtit, ni sourire, et que je ne fasse que pleurer...

Sephora Jones







mercredi 9 novembre 2016

Pauvre monde...

Je n'irai pas dans des débats, je n'ai pas envie mais, voir un guignol à la tête d'un pays si puissant me donne la chair de poule...

J'aime ce pays pour sa richesse cultuelle, ses paysages sublimes, son histoire, ses gens magnifiques. Je connais ce pays et j'ai de la tendresse pour lui.

Mais j'ai le cœur lourd, sommes-nous les prochaines victimes de la bêtise humaine ?

Je pense à mes amis là-bas, il y a encore 48 h, nous étions tous heureux et faisions des grimaces au Casino Trump à Atlantic City, aujourd'hui 8 novembre, le retour à la réalité est assez pénible.

Sephora, une française (pas tout à fait) qui aime l'Amérique




jeudi 3 novembre 2016

Le GPS de la cigogne est cassé...

Demain, cela fera 8 ans tout rond que ma Maman n'est plus... Et la douleur reste vive, même si je vis avec elle en moi. Son souvenir ne se ternit pas, son sourire est dans mon cœur chaque jour et je la retrouve en me regardant dans le miroir. 
Ma petite Maman a su m'inculquer de si jolies choses ! Je suis une femme heureuse grâce à elle. Je trébuche mais, ne tombe jamais. Je sais que j'ai une chance folle d'avoir un tel optimisme dans la vie.

Mais parfois, elle me manque terriblement. Ce désir d'enfant tourne dans ma tête, et régulièrement, je suis triste de ne pas l'avoir auprès de moi pour simplement pendre ma main et sourire.
Et ce matin, grâce au magazine Zélie, je suis tombée sur cet article de blog : Claire. Ça m'a touchée, émue et aussi rendu mon sourire. J'ai la chance d'avoir un amoureux. On s'aime passionnément et on vit une si jolie harmonie. Peu de gens ont la chance de connaître la grâce de l'Amour véritable.
Nous ne faisons qu'un face aux remarques parfois terribles que l'on peut entendre. Mais, les gens peuvent essayer de nous culpabiliser autant qu'ils veulent, on ne fait rien de mal et notre vie est plus saine que la majorité de ceux qui se permettent de juger ou conseiller bien maladroitement.

Je n'en parle presque plus. C'est bien trop pénible. J'y pense aussi moins, parce que j'ai un médecin vraiment compréhensif qui nous suit. On veut que tout se fasse naturellement, on ne veut rien pousser, rien forcer. Grâce à son écoute et ses conseils naturels, mon corps reprend du service. C'est une révolution dans ma vie. Je me sens femme. J'ai un corps qui fonctionne comme les autres corps. Je suis normale et je suis heureuse de me dire que même si ça aura été très long, ça a été fait naturellement.

Je sais que j'ai déjà écrit sur le sujet, et je ne sais pas pourquoi je parle bébé alors que je ne voulais parler que de ma Mère qui était une femme admirable. Hors du commun. Une personne précieuse, rare et sublime. Elle a su faire de moi une personne forte et raisonnée mais qui sait rire de bon cœur sans gêne. Je sais parler de mes émotions et je peux aimer intensément sans aucune pudeur. J'aime la vie, j'aime le Monde qui m'entoure. Je suis fascinée par la Vie en général. 

Ce manque de ma Mère me ramène souvent au deuil que je vis chaque mois de ne pas être moi-même maman. Je sais que le mot deuil est lourd de sens mais, je le ressens chaque fois très fort dans mon corps, dans mon âme. Je panse vite mes souffrances mais, ce moment d'échec est toujours éprouvant. Heureusement, je ne suis pas seule. Tout d'abord bien sûr l'homme de ma vie. Il a tout pour lui et représente tout pour moi. J'ai quelques membres de ma famille et des amis qui sont là. notre tribu nous renforce et bien entendu, nous ne perdons pas espoir.

Nous laissons la nature travailler et un jour, la bonne nouvelle arrivera ! Nous en sommes certains ! En attendant, nous profitons de la vie à deux...


                                       


lundi 10 octobre 2016

Ma balance & moi, on est copine (eh oui!)

Je sais à quel point pour certaines la pesée de la semaine est une angoisse.
Certaines de mes amies s'en rendent malades.
J'étais comme ça avant.
Mais ça, c'était vraiment AVANT !

J'ai rencontré un diététicien génial. Une révélation : "si tu veux maigrir, t'as intérêt à bouffer" ! J'ai suivi à la lettre ses idées, ses conseils, je suis devenue une autre personne. Et aujourd'hui, trois an après le grand saut dans l'inconnu, je suis encore un peu ronde mais heureuse. Evidemment, je voudrais perdre encore un peu mais, je laisse mon corps reprendre son souffle et je ne lui en veux pas. Qu'il prenne le temps qu'il faut car, je sais que je peux encore m'affiner un peu.

Au début, j'ai perdu vite, c'était vertigineux. Puis plus rien. Mais rien de rien. Pendant un an. Et puis en trois mois encore pleins de kilos envolés puis, un peu, un peu moins et depuis eh bah ça ne bouge plus. Mais franchement, aussi frustrant que ce soit, c'est un bonheur de ne pas regrossir alors, je ne me priverai pas pour 4/5 kilos. Je continue de bien manger et de tout, sans interdit, un peu de sport et beaucoup de plaisir.
Ce weekend, j'ai bu du vin et manger trois parts de fondant Nutella. Et ce fondant c'est en gros que du Nutella :) Evidemment, ce n'est pas tout le temps !!! Mais voilà, quand une occasion spéciale est là ou si je suis invitée, je profite.

Et le lendemain, je ne me prive pas pour "compenser". Je le faisais mais ça, c'était AVANT. C'est le meilleur moyen pour que le corps ne comprenne pas. On mange un peu plus gras, salé, sucré ? La belle affaire ! Le lendemain, on apporte ce dont le corps a besoin sans craquage et sans privation, on sort marcher 30 mins à la pause déj' au bureau ou le soir. Peu importe.

Je sais combien c'est dur, j'ai connu le "j'ai pas le temps", "j'ai pas le moral", "j'ai TROP faim", "j'ai mes règles, j'ai le droit"... Hum... Non en fait, rien ne justifie de faire n'importe quoi avec son assiette. Rien ne justifie cette auto-mutilation que l'on s'inflige quotidiennement. Mangez ! Aimez ! Vivez ! Lâchez du lest, je vous assure que c'est le secret !

Ce que j'ai appris en 3 ans : il faut connaître son corps, son esprit et savoir comment les nourrir correctement. J'étais hyperphage depuis l'enfance, je nourrissais mes joies, mes peines, mes angoisses. Je ne m'en rendais pas compte ou alors j'avais une excuse et un jour, la peur de mourir jeune, de ne pas vieillir avec l'Homme de ma vie, ça m'a fait plus mal que toutes mes angoisses réunies alors sur une semaine, je me suis fais bien plaisir. J'ai mangé absolument tout ce qui était interdit dans mon esprit. J'ai eu mon rendez-vous avec le diét et ma vie a changé.
Sur mon squelette de plan alimentaire, tout en haut, il a écrit "REGLE n° 1 : Rien n'est interdit". Et il m'a appris la physiologie de mon corps, comment fonctionne le stockage de graisse, l'insuline, les Index Glycémiques etc etc... Aujourd'hui, je mange avec plaisir, vraiment.

Je suis passionnée par la nutrition et je sais aussi que clairement le sport ne fait pas maigrir, il maintient une bonne santé et renforce la masse musculaire alors, ne vous infligez pas des tortures, faites de longues balades à pieds. De la corde à sauter. De la danse devant les clips. Bougez pour le plaisir !

Allez je file déguster mon colombo de poulet avec mon quinoa ! (Je déocuvre seulement le quinoa, je pensais que c'était un truc de bobo, mais non c'est génial, ça va avec tous les plats !)

N'oubliez jamais que sans gourmandise, sans plaisir, vous pourrez toujours vous affamer, les kilos reviendront alors, mangez de tout en quantité raisonnable et profitez de la vie...

S.J.




jeudi 8 septembre 2016

Et vous alors, c'est pour quand ?

On a passé la trentaine.
On a chacun un travail.
On a deux chambre d'amis.
On a envie de fonder notre tribu.

"Et vous alors, c'est pour quand ?"...

On essaie mais, ça ne vient pas. Mon corps fait un caprice ou la cigogne a trop bu ces deux dernières années...

 Cette question posée souvent sur un ton léger me brise le cœur. Ça me renvoie à mon impuissance de ne rien pouvoir faire car, notre destin est entièrement entre les mains de Dame Nature. Alors, pour ne plus trop y penser, je ferme les yeux...

Oui, j'essaie de ne pas calculer, de ne pas y penser, de ne pas focaliser, de ne pas être déçue chaque mois. J'essaie... Mais comment voulez-vous que je n'y pense pas ? J'ai la même sensation en moi que lorsque nous avons annoncé notre mariage, je voyais des boutiques, des robes, des alliances, des faire-part partout ! Bah là, c'est la même chose... Avec les sensations physiques en plus. Comment voulez-vous ne pas y penser quand le ventre tiraille ?
Depuis quelques mois, je baisse les bras, je l'avoue. J'ai toujours espoir hein mais, j'ai la sensation que mon cas n'étant pas dramatique, je n'intéresse pas les médecins. Le mien est une crème, il trouve toujours les mots et des comme moi, il en voit passer à la pelle. Des qui baissent les bras, des qui pleurent, des qui sombrent, des qui supplient au 3e cycle pour des tests ou des aides, des qui n'y croient plus. Moi je ne suis rien de tout ça, je ne fais pas de bruit, j'ai juste besoin d'une étincelle, qu'il me dise avec bienveillance que mon tour arrivera, avec certitude. Sauf que c'est impossible et c'est pénible d'être dans l’incertitude.

J'aime contrôler, j'aime savoir, j'aime comprendre. Quand j'ai voulu maigrir, je n'ai pas fait que suivre un bout de papier griffonné par mon diet (qui est génial), j'ai demandé à comprendre comment mon corps et mon cerveau fonctionnent. Savoir la physiologie de ma petite personne m'a été d'une aide utile. Je savais pourquoi je devais manger mieux et pourquoi le chocolat n'est pas diabolique.
Et là, quand on a envie d'un enfant, on sait déjà tout et en fait, on ne sait rien du tout. Je sais comment on fait les bébés mais, je ne peux rien forcer.
Si je veux maigrir un peu plus vite (mais sainement) je sais quoi faire, si je veux stabiliser, je sais quoi faire, si je veux me muscler, je sais aussi quoi faire. Mais alors pour faire un bébé, je ne contrôle rien...

Et à part entendre que je me sabote moi-même en prenant un verre ou en y pensant trop, ou que je suis encore jeune, je ne trouve pas d'aide... Je me sens isolée.
Enfin non, je me sentais isolée mais, en fait, en parlant autours de moi, j'ai découvert une batterie de femmes ayant vécu un enfer mais qui ont réussi alors moi, avec mon corps paresseux, je peux le faire.

Ces amies qui savent ce que c'est, elles sont précieuses. Elles comprennent sans juger parce qu'elles sont passées par là ou sont en plein dedans.

J'ai pris la décision de ne plus y penser. Cinq minutes après, c'était fichu ! Alors j'y pense mais, je me focalise sur mon mariage, mes petits kilos, ma maison, mon travail mais surtout, je prends soin de ce Papa en devenir qui a aussi beaucoup d'espoir en lui. Il a les yeux qui brillent de nous imaginer parents et son regard plein d'amour est ma plus belle fierté, et mon moteur. A deux, on aura la plus jolie famille car, à nous deux, nous sommes déjà la famille de mes rêves. Alors bébé ou pas bébé, on sera les plus heureux parce qu'on l'est déjà.

Et vous, la cigogne aussi a une sacrée gueule de bois ?



mercredi 7 septembre 2016

C'est la rentrée !

J'ai un peu louper le coche, la rentrée c'était la semaine dernière, non ? J'espère que ça s'est bien passé pour vous ! 

Personnellement, j'ai repris le travail avant la fin du mois d'août alors... Mais j'en suis ravie car, je suis bien là où je suis même si, je suis toujours mieux dans mon cocon ! 

Mais bref, passons ! Qui dit rentrée, dit "je vide on armoire, je fais du vide et je traîne G. dans les magasins". J'ai une petite sélection qui me plaisent mais, ce sont d'anciennes collections d'ASOS je crois. J'espère trouver mon bonheur ce weekend, nous descendons en ville comme on dit chez nous. On ne le fait pas souvent parce qu'on est jamais mieux que chez nous à dire vrai.
Faire les boutiques m'ennuie, sauf quand c'est Cultura ! Ah là, j'y passe deux heures !  Mais j'aime de temps en temps aller faire un saut pour trouver des chaussures et des nouvelles tenues, puis deux trois produits de beauté. Je n'y vais pas souvent mais, je vais le grand tour quand je me motive. Et donc samedi, je compte bien me trouver quelques chemisiers, jupes et robes :) 

Je regarde souvent les blogs de mode et je me rêve en fashionista et chaque je me dis "bah c'est pas pour moi" mais zut, j'ai envie de jouer moi aussi ! Alors samedi, je me trouverais de quoi avoir un peu de style, me féminiser un peu...
J'ai envie de me surprendre, de faire ce que je n'ai jamais fait : être une vraie fille ! 

Voici ce qui me plaît en ce moment : 









3615 ma vie

Comme une envie de prendre la plume... De me raconter, partager et découvrir aussi...

A tout juste 30 ans, ma vie est belle. J'ai la sourire aux lèvres chaque matin et je pense être sereine.

Je passe du temps à vous lire en secret et je ne prends pas le temps de vous écrire. J'ai une foule de passions : la cuisine, la musique, Harry Potter, les trucs de filles en général, la lecture, le crochet et j'en passe.

Il y a deux ans, je quittais Paris avec mon amoureux et notre chat pour vivre à la campagne. Nous n'avons jamais pris de meilleure décision. La vie est si douce maintenant. Nous attendons juste qu'une cigogne passe par là...

La vie attend devant moi, découvrons ensemble ce qu'elle me réserve ! C'est droit devant !

Sephora